Nella giornata di domani, sabato, la Biblioteca San Giorgio e più in generale la città di Pistoia pulluleranno di inziative artistico-fumettistiche.
La sera, presso il locale ristorante-pizzeria Apicio, in Via del Duca, vicinissimo a Piazza del Duomo, una mostra su Diabolik e una cena sul tema con la presenza di Giuseppe Di Bernardo (tra gli altri). Che sia la prima di una serie di iniziative ricorrenti nella città?
Così pare e c’è chi lo spera (come Igor, titolare dell’edicola-libreria omonima) dopo la rimpianta chiusura, anni fa, anche per totale assenza di sensibilità culturale in merito della scorsa amministrazione comunale della città, di Pistoia Comics, ormai navigata manifestazione fatta con quattro soldi (di privati, non certo pubblici) e produttiva di molto share a livello nazionale, divenuta il punto di riferimento degli appassionati Disney del Papersera (ruolo che attualmente svolge egregiamente la Mostra di Reggio Emilia).
Ma ognuno ha quel che si merita, amministratori compresi. Sic transit gloria mundi.
Veniamo all’oggi, anzi al domani: presso la Biblioteca San Giorgio (nell’Auditorium Terzani della stessa) a partire dalle ore 16:00, due conferenze-incontri organizzati dall’Accademia della Bugia sotto il titolo “Dalla bugia al fumetto”, con Sergio Cavallerin, che presenta il suo libro Pinocchio Mon Ami e con Davide Caci che (coadiuvato da Pier Luigi Gaspa) presenta Law, recentissima testata “bonellide” scritta a quattro mani con Giorgio Salati per i tipi della Star Comics.
Ecco l’evento Facebook:
http://www.facebook.com/#!/events/317671341641047/
Queste iniziative, così diverse tra loro, capitano nello stesso territorio abbastanza coincidentalmente (per così dire). Un emulo di Scajola potrebbe anche aggiungere “a loro insaputa”.
In questa pagina alcune opere pittorico-illustrative di Sergio Cavallerin.
Le potete ammirare dopo il salto, sotto.
Anche se non si parla di Pinocchio Mon Ami, l’intervista che segue a Cavallerin, ricavata da questo sito francese (Luxe Immo) e per questa ragione nell’idioma d’Oltralpe, è illuminante rispetto all’approccio artistico di Sergio, che la maggioranza degli operatori del settore conosce da decenni per altre ragioni, legate alla distribuzione per fumetterie Star Shop.
In mezzo al testo, la locandina di una parte delle iniziative e la copertina del primo numero di Law, il cui blog ufficiale è questo.
Quel genre de message voulez-vous transmettre à travers vos œuvres?
Lorsque je peins ou je dessine, j’essaye de capturer le côté ironique, léger et satirique de la vie et de la société.
Je souhaite que le spectateur se sente bien et à l’aise, face à mes œuvres. Je ne veux pas générer d’anxiété; je souhaite que ceux qui les regardent puissent profiter d’un moment de sympathie.
C’est pourquoi je ne peins pas quand je suis en colère ou contrarié : sinon, je contaminerais l’œuvre qui, au contraire, doit véhiculer une parfaite sérénité. En même temps, c’est par l’utilisation des couleurs, que j’invite le spectateur à réfléchir, loin de l’aspect superficiel, sur d’innombrables questions qui touchent notre quotidien, à savoir: l’injustice sociale, les tragédies de notre planète. Cet objectif a donné lieu à ma collection de peintures acryliques sur toile « Polymers », dont certaines de grande taille, dans un style véritablement pop. Dans cette collection, les peintures interagissent avec le spectateur, en posant continuellement la question « Où est… ? » qui est le titre récurrent de toutes les œuvres.
Ce n’est rien d’autre qu’un prétexte pour stimuler le spectateur à regarder sous la surface du monde qui nous entoure, à aller au-delà de propositions massives d’objets, de biens et parfois même de fausses idées.
Le monde dans lequel nous vivons dissimule souvent ce qui est vraiment précieux ; parfois, il nous pousse à accorder de la valeur à des choses qui en réalité n’en ont pas. Grâce à l’hypothèse du doute, nous sommes obligés d’observer, d’aiguiser notre regard sur les mutations invisibles de la réalité, puis de découvrir l’importance de ce qui se cache derrière l’évidence apparente de ce qui nous entoure. Les images deviennent des icônes qui mettent en lumière les contradictions de notre époque, dont la fonction est de nous inciter à la réflexion, non sans ironie, voire à l’optimisme. Dans les peintures, la question ne reste pas en suspens: la réponse est toujours présente, aussi précieuse que le matériau qui compose les objets.
D’où provient votre inspiration?
De mon ange gardien, bien sûr.
Combien de temps consacrez-vous à l’art?
Toute ma vie et ça ne suffira pas. Même quand je fais autre chose, une partie de moi est toujours dans une autre dimension, l’intention de créer, de saisir et d’observer.
Par exemple, quand je regarde un film ou lis un livre, je ne participe jamais pleinement à la vision ou à la lecture, parce que mon alter ego dessine ou imagine d’autres situations, me catapultant dans ce monde de l’art qui, après tout, est mon atelier onirique. Oui, je possède deux ateliers artistiques: le premier réel et physique, et l’autre métaphysique et sensoriel, qui est le plus important, celui à l’origine de l’œuvre qui sera réalisée ultérieurement. Je suis toujours actif sur le plan artistique.
Quel est le plus beau compliment qui ait été fait sur l’une de vos œuvres?
Au-delà des compliments, je ressens une grande satisfaction lorsque je parviens à procurer au visiteur un sentiment d’optimisme, d’harmonie et de bien-être, à travers mes peintures ou dessins. Je pense qu’essayer d’apporter du bonheur et du positif aux gens est une chose merveilleuse.